Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Mon 1er IRONMAN

Publié le par Julien ( Mérou ) Thomas

Mon 1er IRONMAN

~Mon 1 er IRONMAN

1ere partie

Salut les lecteurs et merci de suivre mes aventures sportives depuis la création du blog ;-)

Avec la réalisation de mon IRONMAN et la diminution des heures d’entraînement, je vais pouvoir prendre un peu plus de temps pour la rédaction de celui-ci.

C’est parti !! Je commence donc par mon compte-rendu du 1er IRONMAN de Vichy, qui a eu lieu le 30 août 2015.

Vendredi 28 : départ de Rambouillet, direction Vichy en Auvergne. 368km pour me rendre sur les lieux de ce qui sera sûrement l’une des plus grosses épreuves sportives de ma vie. Au programme (pour ceux qui ne connaissent pas encore cette épreuve) : 3,8 km de nage en eau libre (grosse différence avec la nage en piscine), suivi de 180 km de vélo (2 boucles à travers les magnifiques paysages d’Auvergne) et, pour finir, rien de moins qu’un marathon, soit 42,195 km de course à pied (formé de 4 boucles sur les bords de l’Allier). Arrivé en fin d’après-midi et accompagné de ma chérie, je décide de faire un petit tour sur le site de la course (aire de départ et d’arrivée) afin de récupérer mon dossard dans le calme. Pour cela, rien de plus simple : je me présente dans le village (lieu d’expo, merch, etc…) et après un repérage rapide de mon nom sur un immense tableau d’affichage, la messe est dite : dossard numéro 1475, vague 7. Ce qui signifie que mon départ aura lieu à 7h30 le dimanche matin, soit 40 min après les pros !

Petit passage par les stands des exposants, puis direction notre logement du séjour pour l’occasion, nous sommes logés chez l’habitant ! Merci à Evelyne pour son accueil chaleureux !

Pour tout vous dire, j’avais réservé au mois de mai un appartement sur le site ROOMLALA. 3 jours avant la date d’arrivée, la propriétaire m’annonce qu’elle annule la réservation afin de laisser la location à d’autres locataires qui, eux, restent 10 jours (forcément, à 50 euros la nuit, elle a vite fait son choix). Ainsi, je me fais rembourser les frais engagés, mais je n’ai plus de logement. A 5 jours du départ, voilà une pression supplémentaire dont je me serai bien passée.

Samedi 29 a lieu le départ du 70.3, mais c’est quoi le 70.3 ? Et bien tout simplement un half-Ironman. Car, comme pour le marathon il existe le semi-marathon, il existe pour l’IRONMAN le Half-IRONMAN. Cette course a donc lieu le samedi et les concurrents nagent, roulent et courent sur le même parcours que celui de l’IRONMAN. Les premiers finissent en à peine plus de 4h, alors que les derniers approchent les 8h. Une ambiance festive règne sur le site et, l’après-midi laisse place à l’IRONKID : un duathlon (course, vélo, course) pour les enfants, avec des distances variables en fonction de l’âge. Les champions de demain sont déjà là ! Sitôt les derniers concurrents du 70.3 arrivés, le Bike-Park est ouvert pour la dépose des vélos et des sacs de transition (un bleu pour le vélo et un rouge pour la course à pied >> un article viendra plus tard sur le matériel que j’ai utilisé pour faire cet IRONMAN). Le matériel en place, direction la maison pour être un peu au calme, manger et préparer les derniers détails avant l’épreuve.

Dimanche 30 4h du matin : debout après une nuit un peu difficile… Grosse chaleur sur la ville depuis deux jours (35°C) et un certain stress de la course (car oui, aujourd’hui se joue à la fois 1 an de préparation et un rêve de gosse). Je prends mon temps pour un petit déjeuner gourmand : un gâteau-sport caramel beurre salé avec un petit café. 5h : dernier check des affaires (combinaison de nage, bonnet, lunettes, puce de chronométrage, bidons pour le vélo, bisous a sa chérie et petite photo souvenir). En 5 minutes de voiture, je suis sur le parking du complexe sportif Pierre Coulon. Les autres triathlètes arrivent eux aussi. Il fait encore nuit, la pression monte doucement avec le temps qui passe.

5h30 : ouverture du Bike-Park. Je dépose mes bidons sur le vélo, contrôle la pression des pneus, et dépose mes affaires propres pour la fin de course. Je discute un peu avec un autre concurrent qui, lui, a déjà fait l’Embruman (distances identiques à l’Ironman mais avec de la montagne à vélo).

6h30 : les arbitres de course passent dans les rangées de vélo et nous annoncent que le Park va fermer. Il faut se rapprocher de la ligne de départ. Encore une heure à attendre pour notre vague, celle des bonnets noirs. Les speakers font monter l’ambiance, les pros s’échauffent, la pression monte encore d’un cran.

6h50 : Départ des pros ! Les spectateurs sont là en nombres, c’est un moment magique que j’attends depuis des mois. Les vagues se suivent toutes les 10 minutes environ.

7h25 : Voilà, c’est à nous ! Je rentre dans l’eau, elle n’est pas froide : 23,6°C, à la limite pour l’autorisation du port de la combinaison selon le règlement (interdite à partir de 24°C). Je nage jusqu’à la ligne de départ, à environ 50 mètres du point d’entrée dans l’eau. Je me retourne et je suis surpris par le nombre de personnes présentes : on doit bien être 300 à partir ! J’ajuste ma combi une dernière fois et fais rentrer un peu d’eau pour ne pas être en surchauffe dans les premiers mètres de la course. Les arbitres nous font signe que le départ approche et tout le monde applaudit pour se souhaiter bonne course et bon courage pour cette longue journée qui s’annonce.

7h30 : Coup de sifflet ! Le départ de la vague numéro 7 est donné ! J’ai le sourire, je suis heureux et j’ai la sensation d’être là où je dois être. Comme dans chaque départ de triathlon, ça joue des coudes. Je prends un coup dans les lunettes, mais je reste calme… 3800m, c’est long, et je ne dois pas perdre de vue mon objectif. Je relève la tête régulièrement afin de ne pas faire trop de zigzags, et donc des mètres supplémentaires. Je trouve rapidement ma place et mon rythme. Je ne fatigue pas, je me sens bien. A 1900m, petite particularité à Vichy avec une sortie de l’eau dite « à l’Australienne ». Je sors de l’eau, toujours bien, et je cherche ma chérie du regard, mais je ne la trouve pas. Je saute dans l’eau pour les 1900m restants. Ça passe vite et je suis plutôt content de remonter sur des concurrents partis, pour certains, 10 voire 20 minutes plus tôt. Je sors de l’eau après 1h20, très content et plus motivé que jamais pour la suite.

A suivre ……

Mon 1er IRONMAN Mon 1er IRONMAN Mon 1er IRONMAN
Mon 1er IRONMAN Mon 1er IRONMAN
Mon 1er IRONMAN Mon 1er IRONMAN Mon 1er IRONMAN
Commenter cet article